VU PAR LA PRESSE ...

 A propos des concerts 

Est Républicain - 14/10/06 - Elisabeth Becker - France

Nancy Jazz Pulsations

Un jazz survitaminé

"Se jouant des conventions du jazz, les Briegel Bros n'ont pas déçu le public du Vertigo en martelant leur musique chaleureuse.

D'origine alsacienne, mais installés à Nancy depuis belle lurette, les Briegel Bros étaient les régionaux de l'étape que tout le monde attendait. C'est dire s'ils ne devaient pas décevoir. Mais pour avoir roulé leur bosse depuis quinze ans et, par la même occasion, rodé leurs cadences particulières mâtinées d'influences cubaines, brésiliennes, flamenco et funk, rien ne semblait ébranler la belle cohésion du groupe, hier soir au Vertigo.

D'ailleurs, dès le premier échange avec le public, la mayonnaise a pris. Avec de l'assurance, celle de musiciens rompus à se jouer du style classique en cassant le rythme ternaire, l'essentiel du jazz afro-américain, pour marteler le binaire. Il y a du jazz-rock dans l'air ! Celui de Chick Corea ou de Wayne Shorter, carrément. Celui qui pulse, qui enflamme et qui en redemande.

Avec Jean-Marc Robin à la batterie et Jacques Tellitocci aux percussions, Nathanaël Briegel à la guitare prend possession de la salle en moins de temps qu'il faut pour un long discours. Le Vertigo éclate en applaudissements, le rendez-vous n'est pas manqué.

Un hommage appuyé

Et puis le groupe reprend son souffle. S'apaise... Un ange passe... Le morceau suivant se love dans sa coquille impressionniste pour n'exhaler que de temps a autre l'expression de chacun.

C'est alors que l'excellent bassiste, Apollo Munyanshongore, hiératique, sa guitare plaquée au plexus, donne toute sa mesure. Présent, mais d'une incroyable fluidité, sa prestation soulève l'enthousiasme de la foule qui salue bruyamment l'artiste, aussitôt rejoint par la guitare de Nathanaël, comme un salut, un clin d'œil, jusqu'à rasseoir la mélodie avant la clôture finale.

On en oublierait presque la disparition de Philippe Leclerc, le saxophoniste des origines, de la création du BBB, si Nathanaël ne se chargeait pas de rafraîchir la mémoire à tous. "On ne remplace pas un musicien comme lui", lance-t-il au public. Le morceau suivant, écrit par l'ami parti trop tôt, lui est dédié. Ceux qui savent se taisent.

Au-dessus des têtes retentit alors un tempo lancinant de basse, comme un mantra cathartique, l'impeccable Apollo Munyanshongore se courbe humblement sur sa guitare, rejoint quelques minutes plus tard par de mystérieux tam-tams, les deux s'emmêlent, martèlent, deux musiques solitaires qui s'annulent comme un silence, l'émotion est palpable. Si forte que la guitare intervient dans un cri sursaturé pour sublimer la tristesse par un envol puissant vers les étoiles. Et c'est dans une profusion de rythme funk rock que les amis, resserrés par le ciment de la musique, terminent cet hommage d'une sublime beauté.

Enfin, pour penser ses plaies, et consolider la complicité avec le public fidèle nancéien, une adaptation incroyable de "Syracuse" où l'on a cru, le temps d'une mélodie d'une rare finesse, que dans ce coin de Sicile flottaient des airs de Copacabana..."

Monitorul Iasi - 26/06/00 - Alex Vasiliu - Roumanie

"Il n'y a pas beaucoup de qualificatifs qui puissent remplacer les périmés "beau" et "sensible". Ces qualités se sont manifestées aussi bien dans Mas Cabanis et Play Ballads, que dans Blue Shades et Karabane. Les thèmes (la plupart appartenant à Nathanaël lui-même), l'imagination, la fluidité des mélodies spontanées, le naturel des passages du lyrisme aux sommets du rythme et de l'expression, la cohésion du groupe, la facture européenne et latine de la musique en son intégralité, sa "dansabilité" nous impressionnent…"

Dernières Nouvelles d'Alsace - 5/06/00 - Bruno Sporer - France

"L'originalité restera le maître-mot de ce concert où un public très chaleureux a pu pleinement apprécier une musique à la pointe des tendances nouvelles du jazz actuel, (usant habilement des musiques latines, de la funk et du blues), doublée d'une prestation remarquable (et remarquée) de cinq musiciens n'ayant plus à faire leur preuves..."

Est Républicain - 08/04/00 - Anthony Sap - France

"Entrecoupé de splendides solos de saxos et de guitare dirigés de main de maître par Philippe Leclerc et Nathanaël Briegel, le concert a été dynamique et a rapidement envoûté le Lavoir-Théâtre"…

Est Républicain - 08/04/00 - Anthony Sap - France

"Entrecoupé de splendides solos de saxos et de guitare dirigés de main de maître par Philippe Leclerc et Nathanaël Briegel, le concert a été dynamique et a rapidement envoûté le Lavoir-Théâtre"…

Helsingborgs Dagblad - 06/03/00 - Knut Johansson - Suède

"Des arrangements bien travaillés et un maniement respectueux de la musique sont des traits caractéristiques de ce groupe français qui a fait sa première à Helsingborg hier soir devant un public qui a beaucoup apprécié leur musique ."

Växjö Smalandsposten - 18/02/00 - Stig Jonasson - Suède

"Ses rythmes sont le plus souvent d'inspiration latino-américaine mais il y a aussi des éléments de flamenco espagnol et de folklore arabe. Deux batteurs habiles Jean-Marc Robin et Yvon Susini ont soutenu la musique avec intensité, flexibilité et fantaisie rythmique. Susini, un des meilleurs percussionnistes que j'ai entendu était très à l'aise entre ses bongos et ses congas."

Monitorul - 24/06/98 Iasi - Roumanie

"Je m'incline devant la réalité, ! Les cinq jeunes français, adeptes eux-aussi de l'ethno-jazz, se sont avérés de très bons techniciens des instruments, improvisateurs inventifs, formant un groupe homogène, d'une sonorité compacte, pleine, brillante, subtile dans les nuances et les expressions du timbre (guitare, guitare-basse, saxophone ténor et soprano) entretenant le rythme, tantôt excitant, échauffé de type funk - tantôt enveloppant, avec des nuances lyriques comme la chanson créée spontanément. Attentifs à ce qu'ils jouaient, et aussi à la façon dont ils jouaient, les invités français ont fait preuve de leur respect envers eux-mêmes, de respect envers le public - aussi le public les a-t-il fait revenir sur scène et laissé difficilement partir."

Symposium - 24/06/98 Iasi - Roumanie

"Ils sont venus avec un jazz de fusion (blues, jazz-latino, bop, funk etc.) accessible au public inexpérimenté, et extrêmement intéressant pour l’auditeur avisé et pour la critique musicale ..."

Hokkoku Shimbun - 07/05/98 - Kanazawa - Japon

"Ce soir-là ils jouaient dix morceaux originaux comme "Latin Dance , Voyage en Eaux Troubles , Grain de Sable", etc. Les spectateurs ravis de leur interprétation pleine de "swing" et aussi des solos pleins de distinction de la basse et du saxophone les ont longuement applaudi…"

Super Nowosci - 25/11/97 Rzeszów - Pologne

"La guitare acoustique aux mains de Nathanaël Briegel sonnait magnifiquement dans des thèmes mélodieux et des improvisations subtiles. Dès le début l'artiste a montré une maîtrise exceptionnelle qui s'exprime aussi bien dans les ballades délicates, presque sensuelles que dans les œuvres de jazz-rock jouées avec plus de férocité. La dynamique du concert était soutenue par une dramaturgie d'arrangement bien programmée. Nous pouvions sentir une tension particulière dans l'attente de la phrase suivante. Si nous ajoutons à tout cela la perfection des parties jouées par le saxophone et entrelacées dans l'ensemble, il est facile de voir le résultat final…"

Salzburger Nachrichten - 16/11/96 - Autriche

"Aux côtés du leader Nathanaël, dont le son est parfois fortement teinté de blues et qui par ailleurs présente un large éventail de techniques de jeu et du brillant Cyrille qui rappelle souvent Steve Swallow, surtout par ses soli pleins de finesse et d'équilibre, la section rythmique contribue, avec une remarquable retenue, au son harmonieux du groupe"

 

 A propos des CDs 

Jazzman - Janvier 2000 - Francisco Cruz - France

"De Nancy (où ils sont basés) au Japon, les frères Briegel jouent les trouble-fête, confirmant qu'ils sont bel et bien la pointe de l'iceberg lorrain en matière de jazz grand public. Dans un registre plutôt festif la musique de ce combo lorgne volontiers du côté des dynamiques funk et des rythmiques caribéennes..."

Jazzman - Juin 1999 - CD distingué de trois *** - Renaud Czarnes - France

"Le club des cinq réussit la gageure de s'exprimer dans ce jazz binaire si décrié - attention voilà le mot : fusion - sans faire référence aux furieux du genre ni aux apathiques du Jazz FM. Pas de solos démos, y compris des leaders, mais un groupe soudé qui présente bien les compositions agréables de Briegel l'ancien et de Briegel le jeune. Les influences (funk, musique latine…) sont autant de touches colorées qui teintent chaque composition sans les faire basculer d'un genre à l'autre..."

Républicain Lorrain - 03/06/99 - France

"Le groupe très homogène au demeurant, tire profit de la sophistication du jazz et d'une simplicité héritée du rock pour transcender son message fusionnel. Le saxo lyrique de Philippe Leclerc et l'efficacité rythmique immédiate de la paire Jean-Marc Robin (dr) et Yvon Susini (percus) se chargeant du reste. N. et C. Briegel qui ont tiré profit de leur apprentissage commun auprès de grosses pointures de Los Angeles ont semble-t-il trouvé une formule commode susceptible de réconcilier le plus large public avec le jazz moderne, n'en déplaise aux puristes."

Est Républicain - 08/06/99 - Jean-Paul Germonville - France

"Le jazz flamboyant des Briegel ménage une place de choix à l'improvisation. Une fois encore, le public est convié à un voyage gavé de groove avec à la clef le dépaysement assuré. Des frémissements flamenco de "Mas Cabanis", au tressautant "Mister Freshy" cette musique pour exister n'a pas besoin de trop en faire. Avec la part belle laissée à l'improvisation, des accents délibérément funk, le Briegel Bros. Band bâtit sur un lit de cordes une impressionnante palette d'ambiances qui parle, sans inutiles détours, aux sens. La spontanéité de la partition ne peut laisser personne indifférent. Cette musique a pour elle sa subtile suggestivité."